coupe africaine des nations posée sur un supportSPORTS 

La CAN approche et la désolation et l’inquiétude s’installent.

Qu’est-ce qui se passe au sommet de l’état ivoirien et pourquoi tout ça ? Le peuple ivoirien qui était friand de son football, la gestion de celui-ci, l’éloigne davantage et son goût prononcé de ce sport devient amer. La Côte d’Ivoire organise en janvier prochain, la coupe d’Afrique des nations, la CAN et à l’approche, on constate des anomalies graves qui provoquent inquiétude, indignation et on lui serre de la provocation. Mais le stade qui porte l’illustre nom du président ivoirien, tel que vanter, ne mérite pas un tel déshonneur à la vue d’une pluie.

Le stade d’Ebimpé, une banlieue proche d’Abidjan, est le seul qui devrait offrir de la fierté et non de la honte, parce qu’il porte le nom du président de la république. On voit que dans l’organisation de cette coupe, le contrôle manque et c’est la vache à lait pour certains responsables qui interviennent dans ce sport.

Nous intervenons parce que le stade porte le nom du président de la république et tél qu’on le connaît, monsieur propre, son honneur vient de prendre un grand coup.

Le ministre-porte parole du gouvernement ivoirien avait-il besoin de snober les ivoiriens qui sont dans leur droit de se plaindre au regard de ce qu’ils ont vu et il vient, sans même l’accord du président de la république, insulter les supporters ivoiriens inquiets. Mais qui sont ceux-là qui se rendront au terrain pour regarder, supporter les joueurs ? Si déjà, les contribuables n’ont pas droit au regard et à la justification. Pourquoi ils daignent faire croire qu’en Côte d’Ivoire, les milliards n’ont aucune importance et qu’il faut s’en masser au maximum, puisqu’il n’y a rien à voir, on doit circuler ? 

On se croyait à une panique au sommet de l’état, sinon le porte-parole du gouvernement ne devrait pas s’adresser de cette manière comme s’il y avait des non-dits, de la cachotterie dans la gestion des affaires du football au sommet de l’état, sinon, il y a de l’arrogance et du mépris.

Une pluie ne prévient pas et justement, il faut consulter le service de la météo. Quand le ministre-porte-parole défend son collègue ministre en charge du sport, il ne peut pas dire au monde que la pluie diluvienne n’avait pas été prévue dans la construction du stade qui porte le nom du président Ouattara. Mais tout au moins, en consultant la météo, ce jour-là, il aura la réponse à sa sortie.

Le titulaire est sorti pour demander pardon, mais il ne dit ce qu’il a fait des 20 milliards dont il a supplié les sénateurs à l’aider à convaincre le président Ouattara pour justement mettre le stade en bon état de fonctionnement et sensible à relever la tête haute, il a donné l’ordre et cette fortune a été décaissée. Qu’est-ce qu’il en a fait ? N’est-ce pas là, une occasion pour les sénateurs ivoiriens de l’interroger car ils sont complices de la dépense de tant de milliards décaissés ?

La faute était tellement grave et lourde que pour une fois, on a cru que la modestie mise à part, le ministre du sport rendrait sa démission au président, quitte à lui d’apprécier, mais non, il rassure qu’il irait trouver de nouveaux matériaux pour refaire la fameuse pelouse, et pourquoi c’est maintenant ?

Enfin, je me contente d’écouter le duo, Soro et Yodé, dans leur chanson adressée au président Gbagbo quand de telles bavures se produisaient: « si tu as choisi voleur, on va te traiter de voleur, le bon maçon est celui-là qui prend les bons ouvriers, prési oh….. » 

Président Ouattara, s’il vous plaît, écoutez cette chanson, ça fera du bien.

                             Joël ETTIEN 

             Directeur de publication : businessactuality.com

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